Est-ce que vous vivez dans un ilôt de chaleur ?
Un outil permet d’analyser la sensibilité à la chaleur des 88 plus grandes aires urbaines de France, où vivent 44 millions d’habitants.

Un outil baptisé « zones climatiques locales » (LCZ) permet de mesurer la sensibilité à la chaleur des 88 plus grandes aires urbaines de France.
Deux fois la surface de Paris
Vous demeurez peut-être sans le savoir dans un quartier très sensible aux fortes chaleurs. Justement, le Cerema (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement) vient de mettre à jour son outil baptisé « zones climatiques locales » (LCZ). De quoi analyser la sensibilité à la chaleur des 88 plus grandes aires urbaines de France, où vivent 44 millions d’habitants.
Au total, plus de 5 millions de Français vivraient dans des quartiers très sensibles aux fortes chaleurs, dont 1,7 million rien qu’à Paris. Au total, 200 km2 de zones bâties, soit deux fois la surface de la ville de Paris, présentent une « forte ou très forte sensibilité à l’effet îlot de chaleur et demanderaient des actions d’adaptation importantes ». Un sujet qui est tout sauf un détail quand on pense qu’en France, on anticipe une hausse des températures moyennes de 4 °C d’ici à 2100.
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Les grandes villes plus concernées
On parle d’îlot de chaleur urbain quand une zone, généralement située en coeur de ville, affiche des températures bien plus élevées que dans les zones rurales environnantes et peinant à redescendre la nuit. Ainsi, selon cet outil gratuit en libre service « Zones climatiques locales – LCZ » couvrant 12 000 communes, la moitié des habitants des villes de plus de 400 000 habitants (Paris, Marseille, Lyon et Toulouse) sont concernés par ces chaleurs suffocantes.
Dans les plus grandes villes, celles de plus de 400.000 habitants, les zones de forte chaleur représentent près de 20 % des tissus urbanisés. 2 millions de personnes y vivent dans des secteurs à forte ou très forte sensibilité, soit 50 % de la population. Ce taux est seulement de 16 % pour les villes de 100.000 à 200.000 habitants. Il est encore plus faible (7 %) pour les villes de 20.000 à 50.000 habitants.
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Moi aussi je donne mon avis
« ilot » a bien un accent circonflexe, mais sur le « i », comme « île », pas sur le « o » !…