Canicule, interdiction de fumer, MaPrimeRénov’… : tout ce qui change en juillet 2025
Juillet 2025 sera riche en changements sur le plan administratif : nouvelles obligations des employeurs en période de canicule, suspension de MaPrimeRénov’ et nouvelles exigences pour bénéficier de l’éco-PTZ.

C’est également au 1er juillet 2025 que l’interdiction de fumer dans les espaces publics sera étendue et que la procédure de saisie sur salaire entrera en vigueur.
Extension de l’interdiction de fumer et nouveau formulaire Cerfa pour les arrêts de travail
Dès le 1er juillet, fumer sera interdit dans de nombreux lieux publics en plein air : parcs, plages, abribus, abords des écoles, bibliothèques, piscines, stades, installations sportives. Le gouvernement affirme viser une « génération sans tabac », mettant un terme à la banalisation de la cigarette là où se côtoient mineurs et passants. Ces zones deviennent donc des sanctuaires pour les non-fumeurs ; l’amende peut atteindre 135 euros.
Autre changement sur le plan de la santé : un formulaire Cerfa papier ultra-sécurisé devient obligatoire pour les arrêts maladie dès le 1er juillet. Il intègre papier spécifique, étiquette holographique, encre magnétique et traits d’identification. L’objectif ? Freiner les fraudes — l’Assurance maladie évoque déjà « plus de 30 millions d’euros » de faux arrêts en 2024.
Canicule au travail : des obligations renforcées pour les employeurs
Lors d’épisodes caniculaires (vigilance jaune, orange ou rouge), les employeurs doivent désormais :
– fournir 3 litres d’eau par employé et par jour ;
– aménager horaires, pauses, suspendre les efforts physiques durant les pics de chaleur ;
– équiper les lieux de travail (ventilateurs, brumisateurs, vêtements respirants, protections solaires).
Le décret qui impose ces nouvelles obligations, paru le 27 mai, vise à protéger les travailleurs exposés, notamment sur les chantiers et dans les écoles.
Lire aussi – Protection des travailleurs en période de canicule : voici les nouvelles règles
Suspension de MaPrimeRénov’ et coup de frein sur l’apprentissage
Au 1er juillet 2025, la plateforme MaPrimeRénov‘ ne réceptionnera plus de demandes pour rénovations globales jusqu’à mi‑septembre. Les aides restent disponibles pour les travaux « monogestes » (fenêtres, chaudières) et pour les copropriétés. Le plafond de subvention est réduit à 50.000 euros, et le bonus pour sortie des passoires thermiques (note « F » ou « G » au DPE) est supprimé.
Avis aux futurs apprentis, une participation forfaitaire de 750 euros devient obligatoire pour les employeurs formant des apprentis à partir du niveau Bac+3. En parallèle, les formations de type CAP et Bac pro restent exonérées, tandis que les CFA voient leur versement conditionné à la fin effective de la formation. Objectif : responsabiliser les entreprises et limiter le financement aux filières prioritaires.
Revalorisation de l’allocation chômage, légère hausse du prix du gaz et nouvelles exigences pour bénéficier de l’éco-PTZ
L’allocation chômage est augmentée de 0,5 % au 1er juillet 2025 : le minimum journalier passe de 31,97 euros à 32,13 euros. L’Unédic explique viser « l’équilibre financier du régime » pour ses 2,1 millions d’allocataires.
Le prix repère du gaz naturel évolue tous les mois : l’abonnement pour chauffage augmente de 13 euros à 290,83 euros/an, celui pour eau chaude et la cuisson de 3,63 euros à 117,93 euros/an. Cependant, le prix au kilowattheure reste stable pour les gros consommateurs, voire en baisse pour certains petits usages.
Les modalités de l’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) évoluent également au 1er juillet 2025. Les travaux éligibles à l’éco-PTZ devront être réalisés en respectant les mêmes règles que ceux financés par MaPrimeRénov’. De plus, l’audit énergétique devient obligatoire pour accéder à cette aide dans le cadre de travaux de rénovation globale.
Dans le reste des changements, la Sécurité sociale remboursera désormais les verres freinant la myopie chez les enfants, et la saisie sur salaire entre en vigueur. Et pour les contribuables qui auraient fait une erreur sur leur déclaration de revenus, dans le cadre du droit à erreur fiscal, une déclaration de revenus rectificative peut être déposée.
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